Tarte aux fraises, myrtilles, crème au mascarpone

Au mois de mai, les fraises arrivent, et il est impossible de résister à l’odeur des paniers des producteurs du marché. Des fraises de taille raisonnable, pas des sortes de monstres à deux têtes, bio, petites et, effectivement, parfumées. Dans notre famille, nous les mangeons au kilo, cueillies directement dans le panier, parfois même en revenant du marché, et parfois nous en faisons des gâteaux et des tartes. Dans celui-ci, qui est magnifique et super facile, j’ai ajouté quelques myrtilles et une base de crème au mascarpone…J’aurais bien aimé de la crème pâtissière à la place, mais cette dernière n’est pas très appréciée dans ma famille, mais n’hésitez pas à l’utiliser comme base si vous êtes, comme moi, adeptes de ce type de crème.

Ingrédients (une dizaine de parts)

Pour la pâte sucrée « Crillon » de Christophe Felder

  • 200 grammes de farine
  • 120 grammes de beurre mou
  • 80 grammes de sucre glace
  • graines d’une gousse de vanille
  • 25 grammes de poudre d’amandes
  • une pincée de sel fin
  • un œuf

Pour la farce au mascarpone

  • 70 grammes de crème fleurette
  • 150 grammes de mascarpone
  • 100 grammes de sucre
  • 1 baie de vanille
  • Les zestes d’un citron

Pour la décoration

  • 250 grammes de fraises
  • 50 grammes de mirtilles
  • 25 grammes de pistaches hachés
  • une poignée de feuilles de menthe ou de verveine
  1. Faire d’abord la pâte à tarte Crillon. Dans un bol mettre le beurre mou, le couvrir avec le sucre glace et bien mélanger. Ajouter les graines de la gousse de vanille, la poudre d’amandes, l’œuf et mélanger pour créer une crème lisse. Ajouter le sel, la farine par petites quantités et travailler jusqu’à obtention d’une boule lisse. Laisser reposer au frigo pendant 1 heure. 
  2. Reprendre la boule de pâte, la baisser sur du papier sulfurisé sur une hauteur d’environ 3 millimètres, poser le papier avec la pâte dans un plat à tarte en enlevant l’excès des bordes.
  3. Faire cuire avec un poids au centre pendant environ 20 minutes à 170°. La pâte doit être bien cuite mais rester claire. Laisser bien refroidir sur une grille
  4. Préparer la crème au mascarpone. Avec un fouet battre la crème fleurette pour la monter, ajouter le sucre le mascarpone, les zestes de citron et les grains de la gousse de vanille. Bien mélanger le tout.
  5. Couper les fraises en morceaux.
  6. Composer la tarte. Prendre la base de tarte cuite, étaler avec une spatule la crème au mascarpone, distribuer les fraises et les myrtilles à la surface, parsemer de feuilles de menthe et de pistaches, garder au frigo pendant quelques heures avant consommation. La tarte n’est pas très sucrée, si vous n’aimez pas la légère acidité des fruits rouges parsemez de sucre glace la surface.
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Charlotte de crevettes avocat pamplemousse

Recette découverte en surfant sur Pinterest, publiée par plusieurs utilisateurs avec de nombreuses variantes. Malgré sa simplicité de réalisation, elle est très scénographique. Je l’ai accompagné d’une salade de courgettes, qui est devenue mon obsession en ce moment et que je publierai certainement dans une prochaine note, et c’était très réussi !

Ingrédients (6 personnes)

  • 4 avocats bien murs
  • 2 petits oignons rouges
  • une quinzaine de tomates cerise
  • un citron vert
  • un pamplemousse rose
  • 6 tranches de pain de mie complet
  • sel & poivre
  • 18 crevettes moyennes
  1. Travailler les avocats dans un grand bol avec une fourchette en les écrasant grossièrement. Ajouter les tomates cerise coupée à moitié, les oignons hachés finement, le pamplemousse coupé en morceaux. Assaisonner avec le jus du citron vert, sel et poivre, bien mélanger et réserver. 
  2. Enlever le carapace et les têtes des crevettes. En hacher grossièrement 4. Ajouter dans le bol des avocats.
  3. A l’aide d’un emporte pièce de la même mesure des petit bols qui contiendront les charlottes, couper des ronds dans les tranches de pain de mie. 
  4. Prendre des petits bols (moi j’ai utilisé des tasses à thé  japonaises), les revêtir de film plastique. Sur le fond déposer deux crevettes pour chaque bol, remplir avec la farce à l’avocat, fermer avec un rond de pain de mie en pressant légèrement. Replier le film plastique sur le bol, réserver les bols au frigo au moins 2 ou 3 heures. 
  5. Au moment de servir démouler sur les assiettes de service, donner quelques tours de poivre et arroser avec un filet d’huile d’olive. Accompagner, si vous voulez, d’une petite salade. 
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Crostini au saumon, asperges, ricotta

La saison des asperges est enfin revenue. En fait, je voulais faire ces crostini avec des asperges sauvages mais c’est aussi très bon avec des asperges vertes, que l’on trouve partout en ce moment et enfin à un prix décent. L’association asperges-saumon est définitivement gagnante et dans ce crostini, qui s’inspire d’une recette d’Ottolenghi, j’ai ajouté une base de ricotta aux herbes du jardin, qui dans la recette originale était plutôt du fromage blanc.

Ingrédients (2 personnes)

  • 2 belles tranches de pain complet
  • 100 grammes de ricotta
  • 300 grammes de saumon en tranche
  • herbes du jardin (ciboulette, persil, cerfeuil, aneth)
  • quelques feuilles de laurier
  • quelques baies de genévrier
  • baies de poivre de différents types
  • huile d’olive vierge extra
  • une dizaine d’asperges verts
  • sel et poivre
  1. Faire bouillir de l’eau salé dans une casserole. Couper les asperges en deux et les plonger dans la casserole pendant 2 minutes. A la sortie les plonger immédiatement dans du glaçons pour arrêter la cuisson et leur permettre de garder la couleur verte. Réserver. 
  2. Allumer le four 180°. Mettre les filets de saumon dans un plat allant au four, sur les feuilles de laurier et les baies de genévrier, badigeonner d’huile d’olive, distribuer quelques baies de poivre sur la surface, saler. Laisser cuir 11 minutes pas plus si vous voulez que le saumon garde sa couleur rose à l’intérieur. 
  3. Mélanger la ricotta avec les herbes hachées, saler légèrement.
  4. Prendre les tranches de pain, les induire d’huile d’olive, les mettre sous le gril du four pendant 2 ou 3 minutes pour les toaster. 
  5. Composer les crostini. Sur chaque tranche étaler la moitié de la ricotta aux herbes. Couper le saumon rôti en tranches d’un centimètre environ d’épaisseur. Poser quelques asperges sur chaque tranche. Servir accompagné d’asperges, en badigeonnant avec un filet d’huile d’olive et en donnant quelques tours de moulin de poivre sur chaque tranche. 
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Moules sur crème de haricots cannellini

Une combinaison qu’un ami m’a fait découvrir il y a longtemps et qui parvient à me surprendre à chaque fois, aussi parce que j’ai tendance à l’oublier. Et dire que c’est tellement simple ! Cette crème de cannellini est délicieuse et capable de faire ressortir la saveur des moules et de faire en sorte que même un plat de cette malheureuse coquille devienne beau :-). Je vous recommande vraiment de l’essayer, que ce soit en entrée ou en plat principal d’un dîner léger.

Ingrédients (2 personnes)

  • 500 grammes de moules
  • 500 grammes d’oignons rouges
  • 200 grammes de cannellini en boite (certes, si vous arrivez à les avoir secs et les faire tromper une nuit avant ils seront meilleurs mais moi j’ai eu l’idée quand c’était trop tard pour s’en procurer)
  • 4 gousses d’ail
  • un verre de vin blanc
  • huile d’olive vierge extra
  • une poignée de persil haché
  • sel et poivre
  1. Dans une petite casserole faire revenir un oignon coupé fin avec une gousse d’ail, sans le bruler. Ajouter les cannellini, laisser aller quelques minutes. Déglacer avec le vin. Saler.
  2. Dans une grande poêle faire ouvrir les moules, récupérer deux cuillères à soupe de leur eau et les ajouter dans la casserole des cannellini. Enlever la plupart des moules de leurs coquilles, en garder juste quelques unes pour la décoration.
  3. Pendant tout cela, couper les oignons en tranches, les mettre dans un grand bol, ajouter trois gousses d’ail en chemise et deux cuillères à soupe d’huile d’olive. Bien induire les oignons d’huile, les transférer dans un plat allant au four et les laisser caraméliser à 180° pendant environ 25 minutes. 
  4. Mouliner le contenu de la casserole avec les cannellini pas trop finement.
  5. Composer le plat. Sur le fond mettre deux cuillères à soupe de crème de cannellini, ajouter la moitié des moules decoquillées, poser quelques moules avec coquille, une ou deux cuillères d’oignons rôtis au four, donner quelques tours de poivre du moulin, parsemer de persil et servir aussitôt. 

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Crackers vegan et low carb super bons!

Cela faisait un moment que je voyais différentes versions de ces crackers sur Instagram et j’ai eu envie de les tester. Je ne pensais pas qu’il était possible d’obtenir de bons résultats, de plus je suis une grande fan de levain et de farines et je pensais qu’il n’était pas possible de faire de bons crackers uniquement à partir de différents types de graines. Au contraire, je peux vous assurer que ces crackers ne m’ont pas du tout fait regretter mes produits au levain bien-aimés. C’est une excellente idée pour les régimes pauvres en glucides et pour consommer de bonnes graisses et des protéines végétales. Lorsqu’ils sont consommés avec une sorte de dip, de hummous même de légumes, de guacamole etc. ils deviennent encore plus savoureux et avec une tranche de saumon sur le dessus ils sont tout simplement délicieux.

Ingrédients (environ 40 crackers) – la recette prise par un compte anglais, donnait les proportions en « cup ». Je n’ai pas utilisé les équivalences mais juste respecté les proportions et ça a marché très bien! Mes doses sont donc d’une tasse à café.

  • 1 tasse de graines de chia
  • 2 tasses de graines de courge
  • 1/2 tasse de graines de tournesol
  • 1 tasse de graines de sésame
  • 1/2 tasse de graines de lin
  • 2 tasses d’eau chaude (pas bouillante)
  • 1 cuillère à café de sel
  1. Mettre tous le grains dans un bol. Bien mélanger
  2. Verser l’eau et attendre 30 minutes
  3. Chemiser une plaque de papier sulfurisé, étaler le mix de graines et eau sur le papier à l’aide d’une spatule. Cherchez à bien uniformiser si non vous allez avoir des cuissons différentes. Couper les crackers à l’aide d’une rondelle à pizza.
  4. Mettre au four chauffé à 170° pendant environ 40 minutes. Le résultat doit être bien sec. 
  5. A la sortie du four attendre 5 minutes, bien détacher les crackers et les laisser refroidir sur une grille. Conserver dans une boîte métallique. 
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Salade betteraves, oranges, carottes

Vous avez peut-être remarqué que les salades font fureur sur le blog en ce moment et que mes recettes sont plutôt saines. Je lis beaucoup sur la nutrition, j’ai parlé plusieurs fois de ce beau livre d’Adriano Farano, Je ne mangerai pas de ce pain la, qui m’a vraiment frappé, et parmi d’autres sources qui m’ont frappé il y a ce documentaire vu sur Arté sur les méfaits du sucre, qui m’a fait renoncer plusieurs fois déjà à faire de belles recettes de gâteaux ou de brioches. …à contrecœur car, même si la pâtisserie n’est pas vraiment mon fort et que c’est l’une des choses que je rate toujours, quand elle réussit, c’est toujours une grande satisfaction. Mais en ce moment, les légumes me fascinent et je suis en perpétuelle recherche de nouvelles recettes, de nouvelles combinaisons, de nouvelles saveurs, de nouveaux ingrédients. Cette salade d’hiver est un plat complet, il y a des légumes, des fruits, des protéines, beaucoup de saveurs ensemble et les herbes lui donnent un goût unique. Le plat que vous voyez sur la photo, nous l’avons divisé en deux alors que les doses étaient en fait pour quatre personnes, nous l’avons utilisé comme un plat unique et je n’ai pas regretté d’avoir renoncé à faire le gâteau…ne vous inquiétez pas car les desserts reviendront tôt ou tard ! Pâques est proche 😉

Ingrédients (4 personnes)

  • 1 carotte moyenne
  • 3 betteraves cuites
  • 3 oranges sanguines (malheureusement les miennes étaient oranges, pas rouges snif snif snif)
  • une poignée de noisettes toastées
  • quelques brins de ciboulette, quelques branches de persil
  • 2 cuillères à soupe d’huile d’olive vierge extra
  • 1/2 verre de vinaigre de cidre
  • sel et poivre du moulin
  1. Couper la carotte à la mandoline en lanières fines.
  2. Couper les betteraves en tranches d’environ 3 millimètres.
  3. Peler les oranges à vif, couper-les en rondelles d’environ 1/2 centimètre.
  4. Hacher grossièrement les noisettes.
  5. Composer la salade. D’abord sur le fond les betteraves (si non tout sera rose 🙂 après poser sur les betteraves les oranges, les lanières de carotte, les noisettes hachées.
  6. Dans un verre mettre les herbes hachées, l’huile, le vinaigre. Bien mélanger et distribuer la sauce sur la salade. Finir avec quelques tours de sel et de poivre. 

 

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Panzanella de légumes d’hiver

La panzanella est un plat typique de l’été, qui évoque d’énormes tupperwares à ouvrir goulûment, pour une pique nique sur la plage ou à la campagne à l’ombre d’un grand arbre ou dans la pinède, à l’abris de la grande chaleur. Elle fait partie de ces plats simples et délicieux dont on a envie pendant ces jours pendant lesquels les cigales font un bruit très fort et on n’arrive jamais à se débarrasser de la couche humide de sueur sur la peau. Une salade faite avec ce que l`on trouve, qui était apportée dans les champs pour nourrir les paysans après des journées de dur labeur. Les ingrédients sont peu nombreux et authentiques : un peu de pain rassis que l’on ramollit avec un mélange d’eau de tomate et de vinaigre, des tomates, du basilic, et dans certaines versions du poivron, de l’oignon. J’écoutais un podcast sur le pain et une interview de l’auteur de ‘Je ne mangerai pas de ce pain la’, Adriano Farano, par mon amie Samanta Vergati de l’association ‘Altrimenti’, et en conclusion elle a donné une idée pour utiliser les restes de pain, en faisant de la panzanella même en hiver. Il fallait y penser ! J’ai regardé dans le frigo pour voir quelles étaient les ressources et je partage avec vous le résultat.

PS Je vous conseille aussi de jeter un coup d’œil au site de Samanta, son association organise des ateliers de cuisine anti-gaspillage qui ont l’air super. On pourra peut-être les avoir à Fontainebleau bientôt, mais il est certain que dans les prochains mois je veux emmener ma fille un samedi à Paris pour assister à l’un d’entre eux.

Ingrédients (4 personnes)

  • Environ 250 grammes de pain sec, mieux si complet
  • 1/4 de chou rouge
  • 1 grosse betterave
  • 3 radis anciens (ceux avec les beaux dessins à l’intérieur, on dirait un arc en ciel)
  • 1 carotte
  • 1 oignon rouge
  • Quelques tomates séchés

Pour la sauce

  • Herbes du jardin (ciboulette, persil, malheureusement pas encore de menthe, ça aurait été super dedans)
  • 3 cuillères à soupe d’huile d’olive vierge extra
  • 1 verre de vinaigre de cidre
  • Sel et poivre
  1. Mettre le pain à tromper dans un mixte de vinaigre et eau. Le laisser bien s’imbiber et former des grosses miettes.
  2. Couper tous les légumes à la mandoline, assez fins et les mettre tous dans un bol.
  3. Hacher finement les herbes
  4. Mélanger l’huile d’olive, le vinaigre, les herbes, arroser les légumes avec la vinaigrette. Ajouter le pain mouillé, bien mélanger et réserver au frais pour quelques heures avant de servir. C’est délicieux!!
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« Crostino » sur patate douce au guacamole et saumon teriyaki

Samedi dernier, j’étais à la piscine. Je pense que beaucoup de nageurs amateurs ont le problème de savoir quoi faire pendant le va-et-vient parfois ennuyeux sur la ligne. J’aimerais bien atteindre cette zénitude qui fait que le cerveau se déconnecte et se concentre uniquement sur les sensations du corps, les mouvements, le bruit de l’eau, bref sur le présent. Il y a de rares moments de grâce où je m’isole de tout et où le temps passe sans que je m’en rende compte. Mais la plupart du temps, je le passe à, dans cet ordre : 1. déplorer ceux qui vont lentement, ceux qui font trop de vagues, ceux qui s’arrêtent au fond en étant plus lents que moi et qui repartent juste devant moi, ceux qui font la planche ou divers outils, ceux qui prennent toute la ligne en se prenant pour un oiseau, ceux qui me dépassent d’un coup de pied, bref, tous ceux qui nagent différemment de moi. …la piscine n’est pas un bon endroit pour le DE&I ! dans ce cas le temps passe plutôt vite, et je nage plutôt énergiquement, mue par beaucoup d’énergie guerrière, ne pas être seule sur la ligne a du sens :-). 2) Penser au travail, réfléchir à un projet sur lequel je suis bloquée, imaginer des solutions possibles. Ça peut sembler super utile comme emploi du temps, mais c’est peut-être l’eau, c’est peut-être toute la couleur vert-piscine qui m’entoure, les solutions que j’imagine sont trop créatives et une fois sortie de l’eau, je me dis « quelle connerie ! » et je n’y pense plus. 3. Chanter mentalement toutes les chansons de Lucio Dalla, que parfois je chante vraiment pour essayer d’améliorer ma respiration ; 4. Poussée par la faim, surtout si je n’ai pas eu le temps de manger quoi que ce soit avant d’entrer dans la piscine, penser à des choses merveilleuses que je vais cuisiner dès que je rentrerai à la maison, mais j’arrive souvent à la maison et je me rends compte que je n’ai pas les ingrédients que j’ai imaginés pour mes recettes.
Samedi matin en nageant j’ai raccordé les deux patates douces qui traînaient dans le garde-manger depuis un moment, un petit morceau de saumon du marché, et un avocat avec un air de ‘mange-moi avant qu’il ne soit trop tard’ que j’avais vu le matin dans la corbeille à fruits…dans la recette je vous raconte comment j’ai assemblé tout ça, d’une façon extra qui m’a rendue fière parce que je ne me suis pas jetée sur la malbouffe en rentrant à la maison, au risque de retrouver immédiatement les 500 calories perdues dans mes deux kilomètres de stream-of-consciousness dans la piscine….

Ingrédients (2 personnes)

Pour le crostino (la base) de patate douce

  • 1 patate douce moyenne régulière
  • une petite cuillère de paprika douce
  • sel de Guérande
  • 1 cuillère à soupe d’huile d’olive
  1. Faire des tranches de patate douce d’un centimètre de haut. Les badigeonner d’huile d’olive, saler, parsemer de paprika douce et les mettre au four 30 minutes environ, en les retournant à la moitié du temps. Réserver

Pour le saumon teriyaki (simplifié, si vous volez la vraie recette suivez ce lien)

  • 1 filet de saumon
  • 2 cuillères à soupe de sauce soya
  • 2 cuillères à soupe de graines de sésame
  • 1 cuillère à soupe de mirin
  • gingembre en poudre
  1. Mélanger la sauce soya, le mirin, le gingembre en poudre
  2. Faire revenir le saumon entier dans une poêle avec une goutte d’huile d’olive sur toutes les côtés environ 30 secondes/une minute pour chaque côté, attention à bien laisser le centre cru. 
  3. Le passer dans la marinade, le laisser 5 minutes à frigo, à la sortie enrouler bien le saumon dans les graines. 
  4. Couper des tranches d’environ 1,5 centimètres

Pour le guacamole

  • 1/4 d’oignon rouge
  • 5 tomates cerise
  • 1 avocat mur
  • 1/2 citron vert
  • 1/2 cuillère à café de sauce piquante (la mienne produite maison par le mari de ma cousine, trèèèèèès piquante)
  • une demi cuillère à café de cumin en poudre
  • sel 
  1. Couper les petites tomates, hacher l’oignon, presser le citron vert.
  2. Unir tous les ingrédients à l’avocat en travaillant le tout avec une fourchette jusqu’à obtenir une crème. 

Pour les oignons caramélisées

  1. Pendant que la patate douce se cuite faire revenir les oignons coupées en tranches à la poêle, en déglaçant avec le vinaigre balsamique. Laisser aller une demie heure à feu lent. Saler. 

Composer le « crostino »

  1. Poser sur l’assiette une tranche de patate douce cuite, étaler le guacamole, poser quelques tranches de saumon teriyaki, passer quelques tours de poivre, mettre les oignons caramélisées à côté, décorer avec une tranche de citron vert. 
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Salade de chou rouge

La vraie particularité de cette salade, née lorsque j’ai trouvé un pauvre morceau de chou rouge qui traînait au fond du bac à légumes dans le réfrigérateur, c’est la sauce, qui lui donne un caractère légèrement oriental. Une salade super saine qui a accompagné des crevettes rôties très simplement préparées, avec de l’ail et du persil, et qui enrichie de noix pourrait même devenir un plat principal.

Ingrédients (4 personnes en accompagnement)

  • 1/2 chou rouge coupé en lamelles très fines
  • Une bonne poignée de graines de tournesol
  • Une poignée de persil hachés
  • 1 morceau de gingembre frais haché

Pour la sauce

  • 2 cuillère à café de tahina
  • 1 cuillère à soupe de tamari
  • 1/2 citron pressé
  • 1 cuillère à café de zaatar
  • 1 cuillère à soupe d’huile d’olive vierge extra
  • Poivre du moulin
  1. Mélanger ensemble tous les ingrédients de la salade.
  2. Mélanger les ingrédients de la sauce, distribuer généreusement la sauce sur la salade. Finir avec quelques tours de moulin de poivre.
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Pain complet au levain

Cela fait un moment que je n’ai pas publié de nouvelles recettes de Gino le levain, le rythmes du COVID sont loin (et dire que j’ai eu le COVID juste la semaine dernière)… à un moment donné, j’ai trouvé ces quatre ou cinq recettes avec une valeur sûre – pizza, focaccia, piadine, panzerotti, etc. – et le courage d’expérimenter s’est envolé, aussi parce que souvent expérimenter signifie tout jeter sans regrets et que beaucoup de mes farines viennent d’Italie et que mon cœur se serre quand je pense que j’ai mis du CO2 dans l’atmosphère pour les amener jusqu’ici. Le pain au levain m’a toujours fait très peur. Un peu parce que quand on regarde les sites web des gourous du levain, ils font passer la fabrication du pain pour une tâche impossible, avec des recettes au milligramme (dans l’une d’elles, j’ai trouvé 654 grammes de farine, ce qui m’a fait rire aux éclats…) des procédures interminables entre le petit bain du levain, le premier, le deuxième et le troisième rafraîchissement, un processus très long, etc… que je trouve absolument décourageantes. Je suis en train de lire un livre passionnant ‘Je ne mangerai pas de ce pain la’ du boulanger italien Adriano Farano de Pane Vivo, qui fait paraître les choses beaucoup plus simples, bien qu’il ne contienne pas de recette mais différents conseils sur le type de farines à utiliser. Si vous avez envie de lire le livre, peut-être que comme moi vous déciderez de réduire drastiquement votre consommation de farines raffinées (adieu ma belle farine du Manitoba, une de celles qui viennent d’Italie et qui poussent tellement et si facilement). Bref, ce que je voulais dire, c’est qu’un de ces jours je vais aussi tenter un de ces procédés blingbling au gramme d’eau et de farine et à la minute précise de temps de levée et aux dix procédés dans une journée, qui garantissent un pain exceptionnel, mais au final la fabrication du pain est une activité ancestrale, que nos anciens pratiquaient sans grande instrumentation et sans complication et j’en ai un peu eu la preuve avec mon pain d’aujourd’hui. J’ai fait mon pain presque au pif, en pétrissant la farine et l’eau jusqu’à ce que je sente que la boule est homogène, en ajoutant un peu de miel, un peu d’huile et du sel, puis en le laissant monter pendant longtemps (en fait en oubliant que j’avais un pain qui était en train de pousser). A ma grande surprise il est sorti incroyablement bon, parfumée, avec une belle croûte croustillante, une mie moelleuse mais pas collante, une légère acidité mais vraiment pas dérangeante, bref l’expérience a vraiment été un succès et demain je la répèterai à l’identique !Les alvéoles sont petites mais les tranches sont très légères : en lisant le livre d’Adriano Farano je me suis rendu compte que tous ces alvéoles instagrammables ne sont que le résultat du trop de gluten de nos farines et de tous les dégâts que cela fait à notre corp, donc un effet mode qui n’est pas du tout souhaitable par rapport à notre santé. Je vais chercher de me retenir de fierté alvéolaire sur mes prochaines créations 😉

Ingrédients 

  • 130 grammes levain rafraichi (le mien avait été rafraichi 3 heures avant et était assez « vif »)
  • 500 grammes farine T150 complète biologique
  • 260 grammes eau (plus un peu que j’ai ajouté une fois la boule formée car elle était trop seche, sur cela il faut observer et en enlever/rajouter par rapport à la quantité que je vous donne selon vos observations de la boule qui ne doit pas coller ni apparaitre seche)
  • 1 cuillère à soupe de miel de lavande
  • 15 grammes de sel
  • 15 grammes d’huile d’olive vierge extra
  1. Diluer le levain dans l’eau (super important, à température ambiante), attendre une quinzaine de minutes.
  2. Ajouter le miel et l’huile, bine mélanger.
  3. Commencer à ajouter la farine tout en la laissant absorber par l’eau petit à petit jusqu’à l’avoir mise toute. Ajouter le sel.
  4. Travailler la boule environ 10 minutes avec les mains, en faisant bien attention à incorporer beaucoup d’air. 
  5. Quand la boule est formée, l’allonger et la replier sur elle même en incorporant bien de l’air pour trois fois (un peu comme si on faisait de la pâte feuilletée mais sans l’aplatir trop
  6. Replier la boule sur elle même, la mettre dans un bol et la couvrir avec un torchon. Chez moi il pouvait faire 19°/20° au début de la pousse (premières 3 heures) et après environ 15°, j’ai baissé les chauffage car nous sommes allés dormir mais j’ai oublié la boule dehors où elle a poussée libre encore 8 heures.
  7. Le matin allumer le four à 180°. Reprendre la boule, sans la retravailler. La poser sur une plaque farinée, la parsemer de farine. A l’aide d’un cutter faire sept/huit coupures sur la surface. 
  8. Poser sur le bas du four un ramequin avec de l’eau. Quand le four est chaud mettre la plaque avec le pain dans le four, le laisser cuire pendant environ une heure. 
  9. Sortir le pain du four, le mettre sur une grille pour le refroidir. Dans le livre dont je vous ai parlé dans l’intro il est bien dit que le pain chaud fait très mal, car le gaz carbonique qui est encore contenu risque de provoquer des ballonnements. 
  10. Une fois refroidi coupez le en tranches et bonne dégustation! Ce pain est vraiment une expérience inoubliable!

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