Brasato de bœuf au Barolo (hum…pas vraiment, j’ai mis du St. Joseph)

Je me déclare coupable, la j’ai commis un crime et c’est grave. J’ai mis, dans un plat piémontais de chez piémontais, un des plats les plus typiques de la cuisine italienne, un de ceux plats que, à partir de leur nom, il ne faut pas modifier sous peine de haute trahison, et bien moi j’ai mis dedans, à la place du vin piémontais de chez piémontais presque-identifié-avec-ce-plat-et-cette-région, j’ai mis du bourgogne! A la limite j’aurais du y mettre un des Bordeaux qui ressemblent le plus au vin italien (et la je sais déjà avoir dit une bêtise mais de toute façon je sais que mon mari, qui est l’expert de vin de la famille, ne lit jamais ici). Mais il se trouve que j’avais un St. Joseph ouvert et pas consommée et que la tentation a été très forte de l’utiliser sur cette recette. Résultat de courses…j’avais, peut être les papilles endormies mais je n’ai pas remarqué de différence entre le brasato de mes souvenirs piémontaises et mon brasato à moi. Si j’en ai en fait remarqué une : attention au morceau de viande que vous choisissez! S’il est trop maigre (comme le mien) le brasato risque de résulter, surtout dans les parties complètement sans graisses de la viande, un poil dur…les morceaux à privilégier sont : macreuse, paleron, gîte à la noix, collier. Sur mon brasato, sa fantastique sauce au vin, épices, légumes, herbes. Autour de mon brasato, un choix de racines d’hiver : cerfeuil bulbeux (que c’est bon!!!!), carottes, panais, betteraves et, of course, quelques pommes de terre.

Brasato et racines 2

Brasato de bœuf au Barolo (hum… pas vraiment, j’ai mis du St. Joseph!)

Ingrédients (6 personnes)

  • 1 kilo de viande de bœuf (macreuse, paleron, gîte à la noix, collier)
  • 1 litre de Barolo St. Joseph
  • 1/2 verre de cognac
  • 1 bouquet garni (laurier, sauge, romarin, thym)
  • 2 oignons
  • 2 carottes
  • 2 côtes de céleri branche
  • 2 gousses d’ail
  • 1 clou de girofle
  • 1/2 cuillère à café de cannelle
  • quelques baies de genièvre
  • quelques baies de poivre noir
  • Huile vierge extra
  • beurre
  • sel et poivre du moulin

Pour la garniture

  • 1/2 kilo de cerfeuil bulbeux
  • 2 panais
  • 2 carottes
  • 2 betteraves
  • 4 pommes de terre moyennes
  • 3 oignons rouges
  • 1 branche de romarin
  • Huile d’olive vierge extra
  • grains de sel de Camargue
  1.  Le soir avant. Couper en dés le céleri, les carottes et les oignons. Mettre la viande dans un grand bol avec le vin, les épices, l’ail, le bouquet garni, les baies de poivre et de genièvre, les dés de légumes et laisser dans la marinade toute la nuit.
  2. Le jour même, enlever la viande de la marinade. Dans une cocotte mettre de l’huile d’olive et une noix de beurre. Enlever les légumes de la marinade et les revenir dans la cocotte pendant 5 minutes. Prendre maintenant la viande bien égouttée et la viande à rissoler dans la cocotte avec les légumes pendant 5 minutes sur chaque côté, pour former partout une croûte. Verser le cognac dessus et le laisser évaporer. Laisser sur le feu et verser dans la cocotte tout le liquide de la marinade, avec ses épices, herbes, baies. Couvrir bien la cocotte et laisser cuir pendant 2 heures.
  3. Finies les 2 heures retirer la viande de la cocotte, mixer le jus à l’aide d’un mixeur, remettre sur le feu, avec la viande, encore une demie heure.
  4. Retirer du feu et servir bien chaud.
  5. Pour les légumes en garniture. Allumer le four 200°. Couper tous les légumes en morceaux, les mettre dans un bol, bien arroser avec de l’huile d’olive vierge extra, ajouter du romarin, étaler sur une plaque à four et cuir pendant 45 minutes en remuant à la moitié du temps. Servir aussitôt.

Cet article, publié dans Plat principal, est tagué , , , , , , , , , . Ajoutez ce permalien à vos favoris.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.