Salade fleurs de bourrache #Confinement 37

J’ai pris l’habitude de me lever tôt, prendre mon petit déjeuner, attraper la seule fille disponible au petit matin – bien sur la petite – et me promener. Comme tout le monde le sait, la promenade consentie est à un maximum d’un kilomètre de la maison. J’ai donc tracé ma circumference – thème aussi du home schooling de hier, maintenant je me suis tout remémoré sur cela – et j’ai regardé mon nouveau petit monde de promenade pour éviter de me faire prendre en dehors des règles. Les premiers jours tout allait bien, car j’ai même réussi à découvrir des angles de la ville que je ne connaissais pas, des ruelles où je n’étais jamais passée, des immeuble, comme les anciens bains publiques, que je n’avais jamais observé pendant que j’allais faire mes courses au Monoprix. Après j’ai découvert aussi que dans mon diamètre de 2 kilomètres il pouvait y avoir aussi des endroits interdits…par exemples, est-ce que ce sentiers balisé derrière cette rue est-il interdit, vu qu’il est presque dans la foret? Donc j’ai passé pas mal de temps avec ma petite dernière en discutant sur les règles, sur le respect des règles, sur l’interpretation et sur les zones grises…mais bon à un certain moment même ce thème la a été exaucé. Les fameux deux kilomètres de diamètre commençaient à devenir un poil monotones et la motivation commençait à descendre vertigineusement quand, il y a quelques jours, nous avons découvert les glycines en fleur. Et la nous avons commencé avec la chasse à la glycine la plus belle. Mais aussi à la classification des différents parfums que les différentes types de glycines émanent…Et à nouveau maintenant on attend ce moment précieux, à deux, dans une situation dans laquelle il devient difficile d’avoir des moments de relations privilégiés avec un seul membre de la famille, pour pouvoir aller faire notre tour intime d’exploration des glycines, approcher nos nez sans peur que quelques méchant virus nous attrape, remplir nos narines de ces odeurs de printemps, chargées de promesses. Me promener, la main dans la main avec elle – cela aussi depuis que l’adolescence approche, moment très rare – me remplit de gratitude, de bonheur, de connexion avec les éléments naturels, avec la Terre, avec le présent et me fait donner un sens à cette phrase qu’en Italie on répète comme un mantra depuis le début de l’épidémie  « Andrà tutto bene », « Tout ira bien » et vers laquelle j’ai parfois un grand énervement, quand je perd la confiance, dans les moments noirs…

La recette du jour est une extraordinaire salade, inspirée de la salade sicilienne que j’ai déjà publiée sur le blog, enrichie des fleurs de bourrache qui poussent partout au jardin. Quelqu’un m’a dit qu’avec les feuilles il est possible de réaliser des très bons tortelli, et c’est exactement cela que je vais faire…je vous en donnerai des nouvelles!

Ingrédients

  • un demi fenouil coupé en lamelles à l’aide d’une mandoline
  • deux oranges coupées à vif et coupées en rondelles
  • 1/2 oignon rouge coupé fin
  • quelques brins de feuilles de fenouil
  • quelques fleurs de bourrache
  • une demi verre d’huile d’olive vierge extra
  • un demi verre de vinaigre de cidre
  • sel et poivre

Mettre les ingrédients dans un plat, assaisonner et servir.

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