Gnocchis de courge butternut, sauce au roquefort, mascarpone et noix

Je sais que ici le tout risque de devenir assez monotone avec l’arrivé de l’hiver et des cucurbitacées, qui sont, l’entière famille, mes légumes préférés en absolu…ce blog risque donc, pendant les prochains mois, de devenir un hymne continuée et une pousse à la consommation de mes copines cucurbitacées…mais comment faire autrement?  Elles sont versatiles, on peut y préparer tout, de l’entrée au dessert, elles sont très riches en minéraux, fibres, vitamines, peu caloriques, elles se conservent très bien et surtout elles sont très bonnes…en ce moment il y en a une richesse incroyable, même si mes préférés restent la butternut, le potimarron et le patidou.  J’ai eu l’idée de ces gnocchis l’autre soir, en appréciant la consistance d’une butternut au four,  pas loin de celle de la pomme de terre. Après, j’ai fait une sauce que j’adore, qui est normalement utilisée avec les gnocchis de pomme de terre, celle avec le gorgonzola (en italien dite familièrement « zola ») et les noix. Et comme je n’avais pas de beurre, pour faire dissoudre le gorgonzola roquefort j’ai fait une base à la mascarpone, ce qui a donné une sauce riche et onctueuse…hum…par contre, l’avantage calorique du à l’utilisation de la butternut,  avec tout ce que j’ai mis dans la sauce c’est un petit peu parti :-). Pour faire les gnocchis j’ai choisi de ne pas du tout utiliser de pommes de terre, pour éviter d’ajouter des saveurs qui auraient confondu le délicieux saveur de la butternut. Et j’ai bien réduit la dose de farine, qui est un petit peu la bête noire des gnocchis…si elle n’est pas suffisante les gnocchis risquent de disparaître dans l’eau, comme le raconte d’une façon très drôle Pellegrino Artusi dans son livre « La science en cuisine et l’art de bien manger »: « Vi noto la proporzione della farina per intriderli, onde non avesse ad accadervi come ad una signora che, me presente, appena affondato il mestolo per muoverli nella pentola non trovò più nulla; gli gnocchi erano spariti. – O dov’erano andati? – mi domandò con premurosa curiosità un’altra signora, a cui per ridere raccontai il fatto, credendo forse che il folletto li avesse portati via. – Non inarchi le ciglia, signora – risposi io – ché lo strano fenomeno è naturale: quelli gnocchi erano stati intrisi con poca farina e appena furono nell’acqua bollente si liquefecero. » (selon Artusi les doses des gnocchis sont 100 grammes de farine pour 450 grammes de pommes de terre). Par contre, quand il y a trop de farine les gnocchis prennent une aire collante et restent dans la gorge. Moi j’ai bien pressé ma courge à la sortie du four, pour enlever l’eau, d’une façon que les 350 grammes aient la consistance à peu près de la pomme de terre. Et j’ai ajouté deux cuillères de pain râpé, comme ça la farine ajoutée à été en tout environ 80 grammes. Mais la les doses n’aident pas trop, il faut faire un petit peu au pif, ajouter la farine petit à petit et, quand les gnocchis ont l’air de bien tenir, s’arrêter.  Tout cela ne vous décourage pas d’essayer ces gnocchis, qui sont une vraie délice et prêts en un clin d’oeil…Si vous avez envie de gnocchis traditionnels voici la recette, avec une base de pommes de terre.

gnocchi courge butternut1

Gnocchis de courge butternut au roquefort, mascarpone et noix

Ingrédients (2 personnes qui mangent beaucoup, si non 4 personnes)

Pour les gnocchis

  • 350 grammes de courge butternut, cuite au four et bien essorée en la pressant
  • 80 grammes environ de farine (voir dans l’introduction)
  • 2 cuillères à soupe de pain râpé
  • 50 grammes de pecorino râpé
  • sel, poivre, noix de muscade

Pour la sauce

  • 100 grammes de gorgonzola roquefort
  • 2 cuillères de mascarpone
  • une quinzaine de noix auxquelles vous aurez enlevé la coquille, les cerneaux grossièrement concassés
  • poivre
  1. Mettre une grande casserole d’eau salée à bouillir très fort sur le feu.
  2. Préparer les gnocchis. Prendre la courge cuite, la travailler à la fourchette.
  3. Ajouter la farine tout en continuant à travailler, ajouter le pain et le pecorino et former une boule. Régler le sel et le poivre, ajouter de la noix de muscade (moi j’aime quand elle se sent bien).
  4. Former des petites boules avec cette pâte, d’environ 2 centimètre de diamètre. Presser chaque boule avec une fourchette pour la décorer.
  5. Dans une poêle chauffer la mascarpone.
  6. Quand elle est dissoute ajouter les créneaux de noix
  7. Ajouter le roquefort et laisser sur le feu très doux jusqu’à quand il sera complètement liquide
  8. Jeter les gnocchis dans la casserole d’eau bouillonnante et, au fur et à mesure qu’ils remontent à la surface, les transférer dans la poêle, en remuant doucement pour éviter de les casser et en faisant bien attention qu’ils soient bien enrobés de sauce.
  9. Servir de suite, en donnant sur l’assiette quelques tour de moulin de poivre. Si vous voulez, vous pouvez parfumer avec des feuilles de sauge.

 

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4 commentaires pour Gnocchis de courge butternut, sauce au roquefort, mascarpone et noix

  1. Matthieu Daum dit :

    très original, et très savoureux !!

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  2. lesrecettesdupanier dit :

    J’en salive à la lecture…

    Bises et @++

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