Coquille St. Jacques sur compote de poireaux au lait de coco

J’imagine que si vous lisez régulièrement ce blog vous devez avoir compris que j’ai découvert, assez tardivement par rapport au reste de la toile, les produits à base de coco. La noix de coco pour moi était essentiellement le goûter d’enfant quand on était sur la plage, où nous attendions le hurlement du vendeur de noix de coco avec impatience. Parfois il était en avance et le plaisir était redoublé car ça voulait dire aussi que le bain de l’après midi aurait été plus long. En Italie jusqu’à il y a quelque temps, et dans certaines familles encore maintenant, il y a une interdiction absolue de s’immerger avant que trois heures ne soit passées depuis la dernière consommation d’aliment (même une glace 😦 ) et donc vous pouvez imaginer l’importance, pour les enfants que nous étions, du passage anticipé du vendeur. Parfois il arrivait en retard aussi et l’espérance de pouvoir prendre un bain était alors liée au fait de renoncer au goûter, la merenda si tant attendue, un choix bien difficile… Mais bref, à un certain moment on entendait le hurlement « Cooooocccco cooooocccco bello coooooooccccooooo alé cooooocccco » et on sortait des parasols en courant et on se retrouvait, avec nos précieuses monnaies dans les mains, à faire la queue pour la soupirée tranche de coco. Depuis l’âge adulte ma consommation de coco s’est bien reduite et limitée, surtout car je trouve très embêtant de l’ouvrir. Mon co-locataire milanaise et moi nous rigolons encore beaucoup d’un soir où, désespérée face à une noix de coco particulièrement résistante, je m’étais rendue au balcon et je l’avais fait précipiter sur le trottoir d’un bas, en faisant très peur aux gens assis aux tables du restaurant voisin et en me rendant après ramasser mes chers morceaux de coco qui avaient explosé partout. Des années sont passées et j’ai très rarement ressenti le besoin de re goûter à cette saveur sucrée mais, depuis quelques temps, j’ai découvert les bienfaits du beurre et lait de coco et donc je me suis encore une fois rapprochée de ces goûts et j’ai commencé à mélanger ces produits avec différents légumes, toujours satisfaite du résultat.

Ingrédients (4 personnes)

  • 4 poireaux moyens
  • 1 boite de lait de coco biologique
  • huile d’olive vierge extra
  • sel et poivre
  • 8 coquilles St. Jacques
  • Une noix de beurre
  1. Préparer la compote de poireaux. Couper les poireaux en rondelles fines à l’aide d’une mandoline. Mettre deux cuillères d’huile d’olive dans une poêle  et laisser revenir les poireaux environ 10 minutes avec une prise de sel. Après ce temps ajouter le lait de coco et laisser bien absorber. Régler de sel et poivre et réserver au chaud.
  2. Cuire les noix de coquille St.Jacques. Dans la poêle faire revenir le beurre jusqu’à quand il deviendra brun (beurre noisette). A ce point cuire les coquilles environ 2 minutes de chaque côté.
  3. Pendant que les coquilles cuisent, à l’aide d’un emporte-pièce rond de 5 centimètres commencer à préparer les assiettes. Poser l’emporte-pièce au centre de l’assiette et mettre deux cuillères à soupe de comptée de poireaux. Poser sur chaque assiette deux coquille St. Jacques. Finir avec quelques trains de sel de Guerande et quelques tours de moulin de poivre. Servir bien chaud.
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5 commentaires pour Coquille St. Jacques sur compote de poireaux au lait de coco

  1. roijoyeux dit :

    jolie anecdote et merci pour la recette, moi j’adore la noix de coco j’en mets souvents dans mes gâteaux du dimanche

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  2. Une bien jolie entrée savoureuse…

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  3. ecceamor dit :

    Une recette raffinée très joliment réalisée 😋 Bravo Silvia !

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