Gâteau Barrozzi de Vignola une vraie tuerie !

« Ce gâteau se présente comme une petite motte de terre et comme une motte il s’émiette … C’est un mystère ravissant fait de mille arômes qui enivrent le palais dans une symphonie de douceur »

Michele Serra

J’ai un peu la honte car j’ai du chercher cette citation sur Wikipedia et Michele Serra est un de mes écrivains préférés. Et la honte redouble quand vous aurez lu la petite histoire de ce gâteau. Je n’ai jamais pensé de faire des recherches particulières sur mes ancêtres et sur mon nom jusqu’à quand mon frère un jour m’a raconté quelques choses de très bizarre qui lui était arrivé. Un jour sur son travail il rencontre une femme qui a son même nom et ils se mettent à bavarder. Elle lui dit que de toute façon ils devaient être quelques parts cousins tous ceux qui ont ce nom sont descendants d’une même famille, partie d’un village en Autriche. Et là commence la partie bizarre de l’histoire. Mon frère se souvient donc d’un voyage qu’il avait fait, en Autriche, quelques années auparavant et d’une très forte connexion qu’il avait eu avec une ville, suite à un rêve qu’il avait fait, juste avant de partir. Dans le rêve une de nos tantes lui révélait quelque chose d’important et lui disait qu’il devait chercher quelque chose dans cette ville . Je vous assure que à la foi moi et mon frère nous sommes très très rationnels…Je travaille sur ces thèmes et je sais que le « surnaturel » c’est le fruit d’illusion et de liens arbitraires établis par notre cerveau. Voilà, juste pour que vous ne pensiez pas que tout d’un coup je suis devenue une espèce d’illuminée 🙂 . Mais bon, je reprend l’histoire. Car apparemment nos ancêtres (qui ne s’appelaient pas du tout de cette façon quand l’histoire a commencé) ont pris la fuite du village, on ne sait pas pour quel évènement et ils se sont installés en Italie, en changeant leur nom. Mon père, par exemple, nous racontait toujours que son grand père s’appelait Gullini et la petite ville autrichienne de laquelle la famille s’est enfuit s’appelle Gulling. Pourquoi je vous raconte tout ça en lien avec le gâteau Barozzi de Vignola? Et ben, figurez vous que son inventeur s’appelle justement Eugenio Gollini (le gâteau s’appelle Barozzi en hommage à l’architecte Jacopo Barozzi de Vignola, dans le département de Modène)  et qu’apparemment tous et toutes les Gollini sont descendants de cette même famille fuite d’Autriche. Dans la famille que j’ai créé en France il y a toujours eu qu’un seul gâteau au chocolat, très très bon, celui de la recette Daum (que vous trouvez ici)…et ben, maintenant il y en a deux, car celui ci est quelque chose d’incroyablement bon ! La recette demeure sécrète, donc celle que je vous donne est celle que j’ai trouvé (site italien Dissapore) qui va vous permettre de réaliser quelque chose qui s’approche du goût extraordinaire de ce gâteau, un mix équilibré de cacahouètes, café, amandes, chocolat. Mais si vous voulez goûter l’original je vous conseille un voyage dans ma belle terre, l’Emilia Romagna, et en particulier à Vignola qui est très jolie et intéressante. La, sur la place principale, vous trouverez la Pâtisserie Gollini et vous pourrez me donner des nouvelles…il faut juste espérer que ce maudit virus nous abandonne vite et que nous puissions revenir à la normale…

  • Ingredients (moule 20×20)
  • 250 grammes de chocolat noir de très bonne qualité (pour moi 70% Valrhona)
  • 150 grammes de sucre
  • 4 œufs
  • 50 grammes d’amandes
  • 50 grammes d’arachides non salées
  • 120 grammes de beurre
  • 1 petite tasse de café ristretto (ou environ 30 g de marc de café, environ les restes d’une moka mais attention, ça donne un gout très fort, personnellement j’adore)
  • 1 petit verre de rhum
  1. Faites rôtir les amandes et les cacahuètes au four à 150° pendant une dizaine de minutes, en les retournant plusieurs fois. Lorsqu’elles ont complètement refroidi, réduisez-les en farine à l’aide d’un mixeur.

  2. Casser le chocolat et le faire fondre, au bain-marie ou au micro-ondes, puis ajouter le beurre haché et le laisser fondre en le retournant. Mettre de côté et laisser refroidir. Une fois refroidi, mettez le mélange dans un bol et ajoutez les jaunes d’œufs (si le chocolat était encore chaud, les œufs seraient cuits) et la moitié du sucre, en tournant bien.

  3. Ajoutez également les farines d’amandes et d’arachides, puis le café (que ça soit les fonds de moka ou la petite tasse de café concentré)  et le rhum. Enfin, fouettez les blancs d’œufs avec la moitié restante du sucre pour obtenir une meringue assez ferme.  Ajoutez-les doucement au mélange, en effectuant des mouvements de haut en bas.

  4. Couvrir un moule à gâteau (le mien carré, 20×20), le recouvrir de papier d’aluminium et verser l’appareil, en égalisant, à une hauteur d’environ 1,5-2 cm au maximum, puis faire cuire à 180° en statique pendant environ 20-25 minutes. La surface doit être sèche et « ridée », mais l’intérieur encore humide et presque crémeux : si vous mettez un bâtonnet au milieu du gâteau, il doit en ressortir humide et non sec.

  5. Démouler après une dizaine de minutes et servir quand elle est bien froide, idéalement le jour après si vous résistez! 

Publicité
Cet article, publié dans Uncategorized, est tagué , , , , . Ajoutez ce permalien à vos favoris.

10 commentaires pour Gâteau Barrozzi de Vignola une vraie tuerie !

  1. Dominique dit :

    Cela m’a l’air bien bon je vais tester !!

    Aimé par 1 personne

  2. Dominique dit :

    Le point 4 vient après le point 5 🙂

    Aimé par 1 personne

  3. Ariane dit :

    Olala Silvia j’en ai l’eau à la bouche! Je note cette recette, à tester prochainement 🙂 et j’ai adoré la petite anecdote historique, ça donne envie de se rendre dans ce petit café à Vignola. Il faut prendre son mal en patience, je devais me rendre à Turin il y a deux semaines, j’avais prévu de faire le marché et le plein de bonnes choses, mais avec les tests PCR pour passer les frontières cela m’a décourager… 😦

    Aimé par 1 personne

    • Ciao Ariane!! eh oui pas facile aller en Italie en ce moment mais si jamais tu y ira Vignola vaut vraiment le détour (bon elle n’est pas tout proche de Turin :-). Par contre à Turin, si tu aime les gâteaux à la cuillère, tu ne dois absolument par manquer le bonet, un gâteau au chocolat et amaretti que j’adore! et le fameux « bicerin » un mélange de café, chocolat, crème fraiche que seulement à y penser miaaaaammm. Je t’embrasse, j’espère que tu pourra partir au plus tôt!!!

      J’aime

      • Ariane dit :

        Oui ça ressemble aux « baci di Dama » je crois. Bien sûr je connais le « bicerin » à Turin et j’adore ça, surtout l’hiver!! oui vivement qu’on puisse à nouveau s’y rendre, croisons les doigts. J’ai perdu le nom de ma boutique préféré qui vend les « gianduiotti » via Lagrange, une tuerie aussi !!!

        Aimé par 1 personne

      • Oui Ariane, croisons les doigts…je n’ose plus dire comme on le disaient « andrà tutto bene » car si c’est pour que ça nous remmène la ou nous sommes bon…;-) le bonet ressemble plutôt à une grande Danette mais en meilleur 🙂 trooooop bon!!!!

        J’aime

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.