Chiffre ronde pour ce billet…je sais que les jours de confinement sont légèrement différent, je dois à un certain moment en avoir sauté un ou avoir utilisé deux fois le même numéro, ils doivent être quelques uns de plus, mais j’ai commencé à compter quand, empêchée de me promener en forêt avec les filles, la cuisine m’est toute de suite apparue comme la solution pour faire passer ce temps confiné. Ce temp que j’imaginait vide, rempli de bonnes lectures, de jeux de société en famille, d’écriture, de farniente, et que j’ai rempli par contre de réunions en Zoom. Mais la cuisine est restée, un peu tous les jours, en cherchant le plus que possible de varier, de trouver des nouvelles inspirations, ou bien de récupérer, comme pour la zuppa inglese d’aujourd’hui, des plats de mes racines. La « zuppa inglese » déjà pourquoi s’appelle-elle comme ça? J’en mange depuis toute petite et je n’ai jamais su pourquoi…une breve recherche sur le net m’a emmené à exclure catégoriquement qu’elle soit née en Angleterre comme son nom pourrait le suggérer, mais plutôt qu’elle ait été créé au XVe siècle à la cour d’Este à Ferrare, où le Duc, fraîchement rentré de Londres, aurait demandé en cuisine de reproduire un triffle, dessert qu’il avait mangé la bas. Ses cuisiniers , en ayant entendu la description et en tentant de le reproduire, aurait composé quelque chose avec un biscuit, en l’imbibant de rosolio et en le remplissant de crème anglaise en deux parfums. En Italie de toute façon beaucoup de regions revendiquent la paternité de ce gâteau qui est simple mais qui est un de mes préférés en absolu. Malheureusement en famille il ne fait pas l’unanimité, car mon mari et ma fille grande détestent la crème anglaise et donc il n’est pas trop fréquenté à cause de cela. Pour la crème j’ai enfin pu essayer la recette donnée par Dissapore, dans le compétition, crème de chef versus crème de grand mère, c’est donc la crème du chef Montersino qui a gagné et c’est sa recette que j’ai utilisée ici.
Ingrédients
- 4 decilitres de lait entier
- 1 decilitre de crème fraîche
- 100 grammes de sucre
- 1 gousse de vanille
- 150 grammes de jaune d’œuf
- 17 grammes d’amidon de mais
- 17 grammes d’amidon de riz (en magasin bio)
- une dizaine de biscuits à la cuillère
- 1/2 verre de liqueur alchermes (ou rosolio)
- 50 grammes de chocolat noir 90%
- Pour la crème pâtissière avec la recette du chef Montersino. Porter à ébullition le lait, la crème et les graines de vanille à feu modéré. Fouettez les jaunes avec le sucre. Ajouter les deux farines aux jaunes et continuer à monter, avec le fouet, rigoureusement, comme le dit le chef, à la main.
- Lorsque le lait bout, ajoutez le mélange d’œufs, sans remuer. Les œufs fouettés (qui ont incorporé de l’air) et la présence d’amidons, font que le mélange flotte et ne touche pas le fond de la casserole, en collant. Lorsque tout recommence à bouillir, remuez vigoureusement avec le fouet pendant quelques secondes, en maintenant la chaleur à un faible niveau. A un certain moment vous aurez obtenu une crème lisse, compacte et lucide, très belle. Enlevez du feu et partages en deux bols, en couvrant celle qui restera jaune avec de la pellicule alimentaire.
- Dans l’autre bol mettez le chocolat noir et mélangez vigoureusement pour bien le dissoudre. Vous obtenez une crème bien foncée et très chocolatée. Couvrir avec une pellicule.
- Verser l’alchermes ou rosolio dans une petite bassine, y passer très vite les biscuits à la cuillère. Moi j’ai réalisé des portions individuelles. Poser un biscuit e demi sur le fond, mettre deux cuillère à soupe de crème jaune, un autre biscuit pour diviser les deux et finir avec deux cuillères à soupe de crème au chocolat. Laisser bien refroidir et réserver au frigo avant de servir.
Humm voilà qui doit être bon
Bonne soirée
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Super bon!! Bonne soirée de même 🙂
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Grande cassico! Sempre golosa!
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🙂
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